Créer un site internet

Témoignages d'élèves ayant subi une vraie agression

Bonjour. 

Je précise en premier lieu que ce ''recensement'' (sur 1 an 1/2) n'a pas vocation à être exhaustif, et ne l'est pas.

 

Le cas de la 15ème victime est éloquent ! Je ne connaissais pas cette élève, d'où la difficulté d'un éventuel recensement ! Ayant eu vent de son agression, je suis venu la questionner (pour en apprendre plus sur le type d'agression, le mode opératoire, ses réactions, sa méthode, etc...). Elle a ri, me précisant qu'elle n'avait rien à m'apprendre. Elle avait simplement appliqué mes méthodes, que sa meilleure amie (une de mes élèves) lui avait enseigné.

Je dis souvent que la meilleure façon d'apprendre, c'est d'enseigner ! Et si vous diffusez, qui sauverez-vous ? Le saurez-vous ? Peut importe... 

 

Le 1er cas : une demoiselle importunée au parc Astérix (Vu qu'elle se reconnaîtra, je la salue). 3 types lui voulaient autre chose qu'une simple danse... Elle s'est reculée (cela crée une distance appréciable) en criant STOOP, mains apaisées (garde déguisée). Un des types a voulu lui saisir le poignet pour lui intimer l'ordre de se taire. Elle s'en est débarassée (technique dans les alertes oranges). Elle était prête au combat, donc sereine, puisqu'elle l'avait vécu lors de mon enseignement. (Le cerveau puise dans ses archives d'expériences des solutions, sans discriminer entre ce qui est de l'ordre du réel ou de l'entraînement). Cela a fini de dissuader les pénibles, qui sont partis, n'ayant pas une proie facile et discrète entre leurs mains...

 

Le 10ème cas : l'élève obéît et donne son portable, avant de réaliser qu'il sait se défendre ! Résultat ? Fracture de la mâchoire pour l'agresseur (envoyé à l'hopital), et son portable récupéré, bien sûr. Il a ensuite porté plainte, logiquement.

 

Le 12ème cas : un élève agressé dans un bus par 3 types. Refusant de vider ses poches, il cherche à s'extraire du siège. L'agresseur le saisit (article 122.5 du code pénal : agression devenant immédiate et INEVITABLE, réaction proportionnelle). Il réplique avec la méthode que je lui avait enseigné, met donc KO son opposant de façon proportionnelle, puis recule, mains apaisées, en vu de gérer les 2 autres. Le chauffeur de bus stoppe le car, et appelle la police. Suite au visionnage et à l'interrogatoire (le policier fût impressionné par la connaissance de cet élève de la loi, de la méthode employée, et de la gestion du stress...), l'élève reçu 2 jours plus tard une lettre officielle, qui stipulait qu'en vertu de l'article 122.5 du code pénal (...), il ne pouvait pas être poursuivi pour les faits qui lui sont imputés (...).

 

Ce même élève fût aussi le 14ème cas. Evacuant un blessé d'une prison (il est devenu pompier), il fût agressé par 2 détenus en même temps. Il a appliqué le ''cover'' (technique de Rampage Jackson, combattant de mma, freefight) et a pu s'extraire sans répliquer de l'affrontement, sans dommage. 

 

Le 11ème cas fût un élève encerclé par 2 types (un derrière, l'autre devant, sortant une matraque téléscopique !!). Ayant d'abord prévenu, mon élève a ''cassé'' immédiatement la distance qui le séparait de l'agresseur armé et répliqué avec efficacité. Le second a pris la fuite, comprenant la préparation au combat que cet élève a eu (dissuader plutôt que combattre, quand on le peut).

 

Le 13ème cas est aussi parlant. En tête à tête fâce à un autre, mon élève a refusé de reculer, estimant qu'il était un bonhomme, qu'il voulait donc ''porter ses burnes...". N'ayant mis donc aucune protection (distance et mains devant), il s'est fait frappé. Il a reconnu avoir eu tord. Cela crédibilise mon enseignement, mais un peu tard. Je lui avais pourtant montré la double frappe visage que j'effectue en début d'enseignement sur n'importe quel élève volontaire, casqué, ayant de bons reflexes, mais à moins d'un mètre de moi. (Je m'handicape en mettant mes mains dans les poches, en annonçant à l'avance que c'est la gauche puis la droite qui part ;et quand le jeu commence (pour éviter d'être pris au dépourvu) ; qui ne durera qu'une dizaine de secondes...Lui doit, au moindre mouvement, lever ses bras en guise de protection). Je n'ai jamais été stoppé ! Et pour cause, le temps de réaction visuelle est trop long...

 

Je finirai par le 8ème cas.

J'ai conceptualisé une technique pour intervenir sur un copain émeché, quittant la soirée, ses clés de voiture dans les mains. Tuera-t'il du monde ? Je n'ai pas envie de le savoir... Cette technique est la plus ''compliquée'' de mon répertoire. L'ayant enseigné à sa classe, il s'est passé 6 semaines (2 semaines des vacances de Toussaint + 4 semaines de stage) avant que cet élève soit obligé de l'utiliser. Nous nous sommes revu ensuite.

Ce qui s'est passé :

Le plus fort et nerveux de la classe a violenté son ex-copine, avant un cours. Valentin C. a réagi immédiatement, en appliquant cette fameuse technique, déroulée intégralement en 3 secondes chrono! Il a ainsi pu maîtriser l'énervé le temps de faire venir le Conseiller Principal d'Education, pendant 7 minutes environ. Je lui ai donc dédicacé ma technique : la Valentims (la valentims)...

 

Conclusion :

Enseignez les techniques, vous sauverez peut être (et sans le savoir) des personnes !

Imaginez juste d'avoir sauvé une seule personne... Cela vaut-il le coup ?

La légitime défense est du secourisme où le secouriste et le blessé ne forme qu'une seule personne, très souvent.

 

Aucun sujet dans ce forum.

Nouveau sujet dans Témoignages d'élèves ayant subi une vraie agression